jeudi 14 avril 2011

Quels salaires pour les centres d'appels a l'Ile Maurice


La CCIFM et l’OTAM proposent une étude sur les salaires dans le secteur des TIC.
Cette étude a été réalisée par CAPFOR à la demande de la Chambre de Commerce et d’Industrie France Maurice (CCIFM) et de l’Outsourcing & Telecommunications Association of Mauritius (OTAM).
Il ressort, entre autres, de cette étude que les développeurs touchent un salaire qui se situe entre Rs 15 000 et Rs 20 000 (1€=40Rs). Les responsables des équipes techniques plus de Rs 30 000. Les techniciens un peu moins de Rs 15 000. Les «Infrastructure engineers» un peu plus de Rs 20 000. Les téléagents quelque Rs 7 000 (1€=40Rs)Frown. Les opérateurs de base de données autour de Rs 6 000. Les officiers BPO quelque Rs 13 000. Et les «seniors BPO supervisors» un peu plus de Rs 21 000.
Les raisons pour lesquelles cette étude a été entreprise ont trait au fait que les seules données disponibles étaient trop générales et ne reflétaient pas la réalité. Il est aussi question du fait que la croissance du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) a généré des dérives salariales et du turnover excessif.
Cette étude a couvert toutes les composantes des TIC, les centres d’appels et traitements de données, le développement de logiciels et les hautes technologies. Elle a couvert 25 entreprises, 28 postes classés en 12 familles et 2 637 employés.
Il s’agit de fournir une vraie vision des salaires et des pratiques de rémunérations dans le secteur des TIC et de garder la compétitivité de Maurice dans ce domaine. «Il s’agit aussi de participer au développement des TIC à Maurice en permettant aux entreprises de ce secteur de déterminer un juste salaire pour chaque profil, à de nouveaux investisseurs de s’implanter dans un cadre clair, aux employés et futurs employés du secteur d’avoir une idée plus juste des salaires auxquels ils peuvent prétendre, et aux institutions d’avoir des informations précises pour compléter les outils de promotion de Maurice», expliquent les commanditaires de l’étude.

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