lundi 30 mai 2011

Monétiser son blog, oui mais comment ?


ConseilsMarketing.fr a le plaisir d’accueillir à nouveau Charles Vie-Explosive.fr, un blog sur le développement personnel.
Dans cet article Charles va nous expliquer comment ses revenus sont passés de 0 à 200€ / mois en 6 mois…
Depuis que j’ai commencé à bloguer, j’ai beaucoup appris, et je m’intéresse depuis plus de 9 mois aux façons de monétiser son blog.
Il y les façons plus classiques comme les publicités, aux plus évoluées comme la vente de son propre produit.
Je vais vous présenter ici les façons de gagner de l’argent avec son blog que j’ai trouvées.
Avant d’aborder tout ceci, je rappelle qu’il faut déclarer vos revenus internet, et qu’il est quasi indispensable d’avoir une structure juridique (même légère) non seulement pour déclarer les revenus de votre blog, mais aussi car beaucoup de régies réclament un numéro de SIRET ou une facture.
Le plus simple est de devenir auto-entrepreneur, ou de monter une EIRL ou encore EURL. Créér une entreprise en tant qu’auto-entrepreneur ne coûte quasiment rien, et les contraintes administratives sont extrêmement limitées. En contrepartie le CA maximum est de 32 000€ / an, et la TVA n’est pas déductible.
Les autres statuts offrent plus de possibilités mais elles coûtent cher (imposition, charges, frais de création…), et surtout les contraintes administratives sont bien plus importantes.

Je vous conseille de commencer par un statut d’Auto Entrepreneur puis de changer de statut par la suite, si vos affaires marchent !

Comment se répartissent mes revenus actuellement ?

Publicité au clic : environ 8€ / mois
Affiliation : de 5 à 60€ / mois
Vente de liens : 60€ / mois
Articles sponsorisés : 0 à 130€ / mois
Bien évidemment, les revenus publicitaires et d’articles sponsorisés ne sont pas assurés, et il est possible que je ne fasse aucune vente par affiliation. Seule la vente de liens me rapporte un revenu constant tous les mois.
Mais mes revenus devraient augmenter grâce à la sortie prochaine de mon propre produit. Je me suis fixé l’objectif, cette année, de réaliser au moins 10 000€ de chiffre d’affaire grâce à internet.
Que ce soit avec mon blog ou autre. Et je prévois de sortir un guide sur « comment réaliser ses objectifs »

#1. La création de son propre produit

Il n’y a que peu de blogueurs qui se lancent dans cette façon de monétiser leur blog. C’est pourtant (selon les experts français et marketeurs américains), la meilleure façon de gagner de l’argent avec un blog.
En proposant un produit qui répond aux attentes de vos lecteurs, vous avez toutes les chances de développer vos ventes 
Imaginons une publicité au clic avec un taux de 0,2% de clic. Pour 1000 visiteurs, il est possible de gagner, 0.6€ si l’on considère un coût par clic de 0.3€, ce qui est dans le haut de la moyenne.
Maintenant, imaginons une vente d’un produit à 30€, avec un taux de conversion de 0,2% également (ce qui signifie que 2 visiteurs sur 1000 vont acheter), on obtient donc pour 1000 visiteurs, 60€.
Les revenus sont ainsi multipliés par 100.
Si au bout d’un an vous réaliser un autre produit, vous pourrez proposer votre second produit à vos premiers acheteurs, et si seulement 50% d’entre eux achètent le produits vous allez augmenter vos revenus sur le long terme.
Alors, bien sûr, ce ne sont que des chiffres, et il n’y a pas le même nombre de personnes qui voient une page de vente que celles qui voient des publicités placées dans les articles, mais vous saisissez que la différence est énorme.
Il est possible de créer beaucoup de produits différents, du produit numérique au produit physique, tout dépend de votre thématique.
Par exemple, si vous possédez un site de mode vous pouvez très bien vendre vos vêtements, vos bijoux…
En effet qui ne connait pas dans son entourage une fille qui s’est prise au jeu de créer ses propres colliers, bijoux, bagues… Il existe toute une industrie, et de vraies passionnées, mais souvent elles ne produisent que des bijoux pour elles et leurs amies, alors que certaines créations deviennent de vraies œuvres d’art.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, il existe de nombreux livres pour apprendre à créer vous-même vos bijoux (voir http://tourl.fr/atfj) :

4 moyens d’augmenter le nombre d’abonnés à sa mailing liste


Dans cette vidéo extraite de notre formation “Développez votre Business, Bloguez comme un Pro” nous vous expliquons comment mettre en places 4 moyens simples pour augmenter le nombre de membres de votre mailing liste :
- L’encart Newsletter
- La publicité dans la barre de navigation
- Le rappel à la fin des articles
- La pop up automatique
Pour cela nous utilisons dans la vidéo 2 outils :
Add Signature pour Wordpress pour intégrer automatiquement un rappel à la fin des articles.
- Aweber (offre essai à 1 $ / mois et mode d’emploi ICI), ce qui permet de gérer une mailing liste avec des répondeurs automatiques, mais également de réaliser en quelques secondes des formulaires et de mettre en place une pop-up.

samedi 28 mai 2011

Comment préparer la sortie d’un produit ?


Nous avons eu plusieurs demandes de lecteurs qui souhaiteraient obtenir des informations sur le processus à mettre en œuvre pour réussir le lancement d’un nouveau produit dans le cadre d’un réseau de distribution.
C’est pourquoi nous avons rassemblé dans cet article les principales étapes pour réaliser la sortie d’un produit à la fois en ventes directes et via un réseau de distributeurs.
Avant de commencer, voici quelques remarques sur l’élaboration d’un plan marketing de manière générale :

- Il n’est pas nécessaire de tout détailler, 
le plan marketing doit servir de guide et d’aide mémoire pour le chef de produit et l’équipe, cela ne doit pas être une encyclopédie qui va repousser la lecture. Selon les projets parfois un simple fichier Excel d’une page suffit.
- Il convient de distinguer le plan marketing (dispositif de lancement), le dossier projet (la « bible » sur un projet), la note de lancement (détail des processus administratifs) et le rétro planning (pour le suivi des actions) car ce sont 4 documents distincts avec des usages différents. Certains éléments sont partagés par tous (ex : dossier projet, rétro-planning…), tandis que d’autres sont du ressort du marketing et de la R&D (ex : dossier projet).
- Il est intéressant d’utiliser une solution de gestion de projet simple (ex : MS Project, Taskii, Basecamp, ManyMoon…),et de partager l’outil entre les membres de l’entreprise. Néanmoins ce n’est pas du tout indispensable car le but est que cet outil soit une aide et pas une charge de travail en plus, mais de pouvoir capitaliser sur les lancements de produits précédents pour réutiliser les modèles clés en main et surtout de partager l’information (afin qu’elle ne reste pas dans le PC du chef de projets).
- Il ne faut pas hésiter à reprendre les documents de lancements précédents, mais en prenant toujours du recul pour essayer d’améliorer les process ou d’innover. En effet entre deux lancements de produits de nouveaux outils peuvent être disponibles, de nouveaux concurrents peuvent faire leur apparition…
- …
Au final le plan marketing et les documents de lancement doivent permettre de structurer le lancement d’un nouveau produit pour anticiper les problèmes et donner une cohérence à une sortie produit. En effet il est toujours préférable que toute l’entreprise soit prête et en ordre de bataille que de partir en ordre dispersé…

Etape 0 – Testez votre concept

Avant de lancer un produit, il est indispensable de tester votre idée. Plus on arrivera dans la maturation du projet plus les tests impliqueront un maximum de personnes.
Pour cela le chef de produits doit avoir en tête la stratégie de l’entreprise, l’évolution du marché et du comportement des consommateurs…
Le chef de produit doit utiliser à la fois les données chiffrées et ses émotions / réflexions  pour trouver de vraies innovations… en utilisant les deux hémisphères de son cerveau :
Au départ l’idée doit être validée entre le chef de produits et le directeur marketing, avec le Go pour faire un test.
Ensuite vient la phase de validation du concept auprès des commerciaux, du service technique, de la R&D, de la logistique… afin d’obtenir des avis, des précisions, des conseils, des remarques…
Il n’est pas encore nécessaire d’avoir des réunions formelles, il suffit d’avoir des entretiens avec des personnes clés de chaque service.
Vous devrez centraliser toutes vos informations dans un document de Suivi de Projet (ou document de cadrage), avec les informations clés sur le produit ou service (fonctionnalités, prix, design, packaging, mode de commercialisation…). Ce document servira de base de travail à toute l’équipe projet issue des différents services.
Une fois ce pré-test validé, vous pouvez passez au focus groupe clients/partenaires pour tester en utilisation réelle la validité du concept. Les derniers détails du concept doivent être validés (prise en main design, nom, prix…) mais également l’ergonomie.
Vous pouvez compléter / remplacer ce test par une étude plus quantitative (questionnaire) avec une étude ou un sondage sur votre base clients, prospects…
Conseils de Pro :
- Insistez pour que la R&D, les commerciaux, le marketing… soient également présents lors des focus groupes afin que tous se rendent compte de l’usage que font les clients de vos produits.
- C’est toujours plus facile de mettre un prix un peu plus élevé et de le baisser, donc évitez de faire un prix plus bas et de devoir l’augmenter ensuite.
- Les différentes stratégies peuvent être d’offrir un produit plus ou moins complet, d’adresser un nouveau marché, de cibler ses clients existants avec un upsell…
- Le Business Modèle peut selon les projets indiquer la cible touchée, les parts de marché à atteindre, le chiffre d’affaires dégagé, la marge estimée, les différents coûts directs et indirects, le canal de distribution…
- Essayez d’arriver le plus rapidement possible à un prototype même très approximatif (capture écran, boite en carton…) afin de vous permettre d’affiner le concept en réel sans attendre que le projet ne soit trop avancé.
- Dans le cas d’un produit sensible ou nouveau, les tests, les vérifications juridiques… ne doivent pas être négligés.
- …

Etape 1 – Réalisez des outils de communication.

Vous devez réaliser des outils de communication pour soutenir votre réseau de distribution et éventuellement votre service de ventes directes.
Bien entendu selon votre secteur d’activité, les besoins et les outils sont différents car la relation est différente :
Voici une liste d’outils que vous pouvez réaliser :
- Fiche produit
- Argumentaires nouveaux clients / clients existants
- Textes pour le site internet
- Bannières de publicité sur les sites internet dans différents formats et différents messages.
- Podcast / Vidéo / Spot Radio / Vidéo Flash / Infographie / …
- Visibilité via des Partenariats (emailings croisés, sponsoring de newsletter…).
- Jeu concours.
- Autocollants sur les produits, étiquettes « promos »…
- Livres blancs, manuels…
- Démonstrations & présentations lors des réunions commerciales.
- Affiliation
- …
Le but étant de générer des prospects et de donner aux commerciaux les outils pour vendre :
La liste des outils à réaliser dépend bien entendu de votre secteur d’activité, de votre budget, de votre cible, de l’importance du produit… l’affichage de bannières restant encore un classique :
Puis préparez le dispositif de communication pour le lancement de l’offre:
- Définition de l’USP, du pitch, de la cible…
- Teaser : emailing, mini site…
- Communiqué de presse, voyage de presse, animation journaliste (dégustation de vin…), Kit de Presse…
- Emailing d’information en interne.
- Bon de réductions, coupons…
- Signatures d’emails, message sur les factures, information sur le répondeur téléphonique, cartes de visites dédiées…
- Publicité dans les magazines, journaux…
- Cartes postales & goodies.
- Sponsoring d’évènements sportifs ou culturels.
- Participation à des salons.
- Marketing direct sur la base clients & prospects: emailing, phoning, mailing, faxing, smsing…
- Grille tarifaire et services associés
- Enseigne, bâche extérieure…
- Organisation d’un challenge commercial et incentive.
- Affichage (4×3), abrisbus, voitures…
- Campagne de mots clés Google Adwords + Microsoft Ads.
- Informations pour les prescripteurs
- Liste des avantages concurrentiels par rapport aux concurrents (attention si vous faites un comparatif fonctionnel détaillé vos concurrents risquent de le récupérer !).
- …
Conseils de Pros :
- Ne lancez jamais un produit en fin de mois… c’est le moment où les commerciaux doivent donner un coup de collier pour atteindre leurs objectifs ils ne sont donc pas forcément 100% disponibles pour soutenir le lancement d’un nouveau produit.
- Essayez de caler le lancement du produit en même temps qu’un évènement (salon, fin d’année…).
- …

Etape 3 – Réalisez un Kit Revendeur.

Voici quelques exemples de documents à fournir pour vos distributeurs :
- La liste complète des nouveautés fonctionnelles.
- Sessions de formation
- Les argumentaires techniques / bénéfices.
- Des exemples types et cas pratiques
- Les promotions de lancement.
- Outils de trade marketing : Stop Rayon, dépliants, standee, statues, feuilles plastifiées, tours d’écran, catalogues, guides d’aide à la vente, scripts de démonstration, kakémono, vitrophanie, boite géante, boite vide, présentoirs, DVD/CD de démo…
- Animations en magasin, information des chefs de rayons…
- Organisation d’un challenge commercial.
- Visite de merchandiseurs en GMS pour vérifier la mise en place.
- Web Séminaire de formation en live avec session de Questions / Réponses.
- …
Suite à cela vous devrez mettre en place une communication vers vos distributeurs : envoi d’un CD « internet » avec les modifications à effectuer sur les sites Web (ou un emailing avec un lien pour récupérer les outils), catalogue papier…

Etape 4 – Formez et informez.

Voici le planning classique d’un lancement de produit :
- Au moins 2 mois avant la sortie prévoyez une ou plusieurs réunions de préparation au lancement avec les différents intervenants (en petit comité ou via un groupe projet). Le but étant de caler les différents services et les informer de la sortie du produits pour leurs plannings.
- 1 à 3 mois avant la sortie, préparez la réunion de prélancement où vous vérifiez que toute la structure est informée du lancement de ce nouveau produit et que tout va être réalisé pour le lancement du produits. Le but est de dégrossir le travail à effectuer, les éventuels points de blocage, de caler les dates de sortie, le plan marketing qui sera réalisé…
- 3 semaines à 1 mois avant la sortie, programmez une réunion de lancement qui aura pour objectif de caler les derniers détails sur la sortie du produit, et vérifier que toute la structure est en ordre de marche pour le lancement de l’offre. 90% de la réunion doit déjà être calé, ce ne sont que des détails qui doivent être discutés.
- La semaine du lancement, mettez vous en « alerte rouge », en demandant aux équipes techniques, commerciaux… de vous remonter l’appropriation du produit par les distributeurs, les premières réactions des clients… afin d’ajuster si nécessaire votre plan de lancement et votre concept. C’est aussi le moment de vérifier que le plan d’actions défini a bien été mis en place et qu’il est appliqué dans les temps.
- Mettez en place des tableaux de bord pour monitorer les ventes de vos produits et voir si vos prévisions de ventes sont en phase.
- 1 mois après une réunion de bilan 
doit être programmée pour analyser ce qui s’est bien /mal passé, la réaction de la concurrence, les optimisations du produit…
Rappelez-vous que les premiers mois de la vie d’un produit sont cruciaux car si le lancement est un flop les commerciaux, les techniciens… auront un à priori négatif sur votre nouveau produit.
C’est pourquoi vous devrez mettre en place un tableau de bord simplifié avec les indicateurs clés à surveiller : nombre de produits vendus, CA généré…
Ainsi vous pourrez vérifier vos prévisions, prévoir un programme de relancement, modifier le prix,
Conseils :
- Listez toujours une To do list avec les responsables et les dates limites, avec une alerte pour vérifier que tout est bien au jour dans le planning.
- Prévoyez des réunions individuelles pour vérifier l’avancement des sous tâches. Si nécessaire programmez un point hebdomadaire.
- Lors des réunions laissez chacun des membres présenter sa partie afin qu’ils s’approprient les tâches à effectuer.
- Organisez un pot pour le lancement du projet et pour la fin.
- …

Etape 5 – Organisez un Tour de France.

Si internet est devenu essentiel dans les plans marketing, il n’en demeure pas moins qu’il est reste essentiel de rencontrer « en vrai » ses clients et prospects.
La réalisation d’un Tour de France permet souvent de faire la différence lors d’un lancement d’un produit.
Voici ci-dessous nos conseils pour réussir un Tour de France :
- Soignez le thème et les lieux pour votre évènement, car c’est souvent le petit plus qui va motiver vos distributeurs à se déplacer (endroit insolite, animation fun…).
- Apportez de la vraie valeur ajoutée supplémentaire pour une rencontre physique, par exemple des ateliers, une rencontre avec les décideurs, une formation… Il est essentiel d’apporter de la valeur ajoutée et de ne pas donner le même contenu qui pourrait être fait lors d’un Web Séminaire.
- Prévoyez une hôtesse pour l’accueil lors de la matinée, elle fera l’accueil, la distribution des badges, la distribution du sac remis à la fin de la matinée (elle pourra aussi préparer les sacs avec les cadeaux & goodies). Elle devra aussi cocher la liste des présents (et rajouter les invités surprise). L’équipe commerciale pourra aussi utiliser la liste prévisionnelle des présents pour rappeler ceux qui devaient venir mais qui ne sont pas encore arrivés.
- Ne commencez pas trop tôt : certains de vos invités vont sans doute venir de loin, et donc il faut penser à ceux qui feront 1h ou 2 heures de trajet pour venir. Habituellement le début est fixé à 8h30 (en région) au plus tard 9h (Paris).
- Nous vous conseillons de dormir sur place ou très près afin d’éviter les déplacements (30 minutes de sommeil en plus ce n’est pas négligeable) et le stress du matin avec les embouteillages.
- Soyez présent 45 minutes avant le début officiel de la manifestation afin de finaliser la mise en place et accueillir les lève-tôt (idéalement arrivez le jour avant pour vérifier la salle, la disposition…). Commencez toujours 15 à 30 minutes après l’heure prévue pour les retardataires, et faites une synthèse de la matinée tout à la fin de votre intervention pour ceux qui ont manqué une partie de l’intervention. De même prévoyez de remettre une clé USB à la fin de la présentation avec l’ensemble des slides qui ont été diffusées. Annoncez cela dès le départ de la matinée afin d’éviter que vos participants ne perdent du temps à noter les informations durant votre présentation.
- Déposez sur les sièges des participants 1 stylo + 1 bloc note + 1 étude de satisfaction sur la matinée + 1 bon de commande (si nécessaire !).
- Ne soyez pas trop chiche sur les petits fours et la nourriture : souvent la qualité de la nourriture a plus d’importance que le lieu ! C’est d’autant plus dommageable que vos invités peuvent partir de votre JPO avec le ventre vide… Avec 5 pièces par personnes pour l’apéro-déjeunatoire vous devriez satisfaire vos invités (si vous n’êtes pas sûr, demandez à vos collaborateurs de limiter leur consommation en prévoyez un déjeuner ou un sandwich après la manifestation). Prévoyez toujours un peu d’alcool, mais force est de constater que depuis 5 ans la consommation d’alcool a fortement diminuée, donc ne lésinez pas sur les jus de fruits, l’eau et le coca. A noter : parfois si vous avez moins de monde que prévu, le traiteur prend l’initiative de réduire le nombre de petits fours… vérifiez que le montant qui sera servi sera la bon ou que la facture sera réduite.
- Pour estimer le nombre de présents, vous pouvez prendre comme hypothèse 60% de présents lors du jour J,sachant que vous devrez mettre en place une véritable chaine d’inscription avec une invitation envoyée par email 1 mois avant, une relance téléphonique 3 semaines avant, une confirmation téléphonique sur les inscrits 48h à 24h avant, un email 24h avant (avec l’adresse, la carte du lieu et les coordonnées GPS), et enfin un SMS le matin même avec l’adresse et l’heure.
- Prévoyez un affichage sur le lieu le jour même, avec des feuilles A4 (ou si possible A3) en couleur avec votre logo, et des flèches dans différents sens (gauche / droite). Il faut au minimum 6 affichettes, avec une pochette plastifiée pour un affichage extérieur en cas de pluie. Prévoyez du scotch et du patafix pour l’affichage (attention à ne pas mettre du scotch sur les murs sinon l’organisateur peut vous poser des problèmes !). Si votre Tour de France comprend plusieurs dates, vous devrez faire un point sur la PLV consommée et les accessoires à mi parcours. Idéalement il faut faire livrer en avance le PLV sur les lieux (et vérifier qu’elle est bien reçue) pour éviter les problèmes de colis perdus.
- Prévoyez des badges différents pour vos participants et les personnes de l’équipe afin de bien identifier les intervenants.
- N’oubliez pas de faire l’accueil des participants, en discutant avec eux, en leur proposant un café… Cela permet de trouver des anecdotes, et parfois de désamorcer les « bombes ».
- Prévoyez toujours une petite session de questions / réponses, mais après 4 ou 5 questions proposez de d’échanger autour d’un verre. En effet après quelques questions « soft », ce sont souvent les questions sensibles qui arrivent.
- Prévoyez un email de remerciement 24h après avec un lien vers les présentations effectuées. Vous pouvez aussi envoyer une présentation aux personnes qui ne sont pas finalement venues. De même il peut être pertinent de faire un « enregistrement light » de vos présentations via un Screencast pour rappeler l’essentiel des informations présentées (mais pas la totalité afin de valoriser la présence au détriment de l’enregistrement).
- Proposez à des partenaires de « louer » des stands lors de votre Tour de France (1 table + Totem), afin de cofinancer votre évènement. Dans ce cas vous pouvez vendre en plus des prises de parole (nb: c’est toujours à vous de finir la matinée, les partenaires ne doivent pas vous voler la vedette !).
- Si votre évènement nécessite l’utilisation de PC ou de machines, vous pouvez les louer. Néanmoins sachez qu’une ou deux semaines de location coutent plus cher que de d’acheter du matériel.
Pour vous aider vous pouvez télécharger une Check Liste pour le lancement d’un Produit.
A vous de jouer maintenant…

Loi de Pareto, une des clés de l’efficacité…


ConseilsMarketing.fr a le plaisir d’accueillir Jean-Samuel Deshaies de MarketingaDomicile.com. Jean Samuel va aujourd’hui nous montrer pourquoi et comment la Loi de Pareto peut être très utile à tous les Web Entrepreneurs…
Vous est-il déjà arrivé de constater que la loi du 80/20 fait bien souvent partie de votre vie?
Par exemple avez-vous remarqué qu’un tas de gens porte 80% du temps les mêmes vêtements alors qu’ils doivent posséder une garde robe bien plus fournie ?
Ce concept n’est pas un concept récent, il date d’assez longtemps, probablement plus que vous le pensez…
Pour ceux qui ne sont pas familier avec la loi de Pareto, plus communément appelée la loi du 80/20, vous devez avant tout savoir qu’elle fait référence à la théorie de Vilfredo Pareto, économiste et sociologue du 19e siècle.
Cette théorie suggère donc que 20% des causes sont responsables de 80% des effets, par définition bien sûr.
Par ailleurs, lorsqu’on prend vraiment le temps d’analyser les dessous de cette théorie, on se rend vite compte qu’elle est assez fabuleuse…
Essayez donc de prendre le temps de méditer sur votre business ou sur votre blog (entreprise en devenir?).
Il sera fortement possible que vous allez faire le constat suivant si vous êtes blogueur : une partie minime de vos efforts en référencement vous ramène un assez gros trafic en terme de pourcentage et vice versa, beaucoup de vos efforts ne rapportent pas grand choses.
De plus, il y a de bonnes chances que vous allez vous réveiller un jour en découvrant qu’une abondante partie de vos revenus (dans les 80% ?) découlent d’un mince segment d’effort que vous investissez dans votre entreprise.

À quoi porter attention ?

Pour être plus exact, on est en droit de se demander quel est donc l’utilité de cette Loi.
Je vous répondrais pertinemment qu’il faut commencer par faire une auto-évaluation de votre business en premier lieu. Ensuite, il faut essayer d’isoler chaque aspect de votre business le plus possible et enfin, de faire un bilan.
Dans ce bilan, vous devez être en mesure d’évaluer quels sont les efforts payants, quels sont les efforts qui vous permettent de faire avancer vos projets.

Vous devez vous “conscientiser” par rapport au fait que certains efforts ne valent peut-être pas la peine d’être fait… et qu’à l’inverse, vous ne passez pas assez de temps à générer des résultats.
Par exemple, une bonne pratique est de se dire à la fin de la journée, matinée…
Est-ce que ce que j’ai fait a généré du Business (ex: appeler un client, sortir un produit…) ? Et si ce n’est pas le cas de faire justement cette action qui va générer des résultats concrets (voir l’article “Comment tu fais pour faire tout cela“).
Après cet examen, force est de constater que certains efforts sont très payants (en terme de trafic, argent, CPC) et que d’autre sont parfois utiles mais il y aura peu ou pas d’impact sur vos résultats.
C’est dans cette simplicité que la loi du 80/20 prend tout son sens…
Le fait de fixer une règle simple à suivre et à comprendre permet d’aller immédiatement au but et d’analyser rapidement la situation.
L’intérêt? Identifier facilement et rapidement les tâches sur lesquelles mettre le focus, puis identifier les tâches qui ne sont pas payantes pour finalement mettre moins de temps dessus.

Sur quoi s’appuyer?

Maintenant, vous savez que pour toucher les bénéfices du 80/20 il est nécessaire de vous auto-évaluer, d’isoler grandes masses de statistiques…
Néanmoins cela peut rester un peu généraliste… C’est pourquoi il est nécessaire de trouver les variables et les faits sur lesquels s’appuyer pour déterminer les actions qui fonctionnent le mieux.
C’est alors là le moment que je vous donne un conseil des plus importants : Mesurez chaque variable de votre entreprise.
Tout ce qui prend du temps ou qui a impact sur le résultat peut être analysé. Le but n’est pas de devenir obsédé par le gain de temps ou de productivité, mais de mettre en place un processus d’amélioration continu et une remise en question.
Sans chiffres révélateurs, vous ne saurez jamais sur quoi vous basé, faute de précisions solides.
Exemple :
Actuellement vous gérez votre newsletter à la main. Cela vous prend 2h/ mois avec la récupération des données depuis votre Blog par copier/coller, et avec l’envoi de votre newsletter manuellement par paquets de 100 via MS Outlook.
Imaginez quel pourrait être votre gain de temps si vous utilisiez un système d’auto-répondeur qui récupère et gère automatiquement votre liste d’abonnés et l’envoi des messages. Un investissement en temps (et en argent) de 30 minutes peut vous faire gagner 30 minutes tous les mois…
C’est le même principe pour un site internet.
Vous pouvez mesurer des variables avec Google Analytics, Aweber… des critères de performances pour analyser vos résultats :
• Taux de clic pour connaitre les messages les plus performants.
• Les sources de Visiteurs pour analyser quels sont les meilleurs supports publicitaires
• Pages vues
• Nombre de visiteurs total
• Taux de conversion
• …
Loi de Pareto permet grâce à sa simplicité d’analyse une base clients et prospects en concentrant ses efforts sur son cœur de cible.
Par exemple vous pouvez faire une segmentation RFM (voir notre article sur la fidélisation) :
• Identifier vos meilleurs clients qui font 80% du CA pour programmer des appels / promos exclusives…
• Identifier vos clients qui achètent à l’occasion, pour leur faire consommer plus de produits avec des offres dédiées
• Segmenter selon le secteur d’activité, la récence, le montant…
• Réactiver les clients qui ne commandent plus ou qui sont en baisse de chiffres d’affaires
• …
Le but étant d’optimiser vos ressources et de les attribuer au mieux.
Par exemple vous constaterez peut être qu’il est plus utile de vous concentrer sur des actions fortes sur un petit nombre de clients (ex: RDV physique, phoning…) ultra-ciblé plutôt que d’envoyer un emailing à toute votre base.
Vous pourriez utiliser d’autres critères comme par exemple :
• Les ouvreurs des emailings
• Les cliqueurs
• …
Vous devez savoir que la loi du 80/20 de Pareto est une loi théorique, et j’insiste sur ce mot. Ce n’est pas vrai que dans tous les cas, les proportions seront de 80% d’effets pour 20% de causes.
Ce qu’il est primordial de comprendre, c’est que la loi du 80/20, c’est une philosophie d’optimisation simplifiée de son activité.
On sait tous que s’occuper de tous les aspects rattachés aux tâches de votre domaine peut parfois prendre trop de temps pour pouvoir tout faire.
C’est donc là, que réside toute l’essence même de cette philosophie. On veut toujours avoir plus de gain, avoir plus de résultat, mais jusqu’à quel point?
Si l’on voudrait appliquer cette philosophie au point de vue du trafic, par exemple, on pourrait regarder les statistiques de Google Analytics et déterminer :
• La principale source de trafic
• Établir un ratio effort/rentabilité pour cette source
• D’autres sources plus faciles à rentabiliser en termes de trafic
• Si l’effort investi dans le trafic répond à vos objectifs
Vous avez ainsi de nombreux exemples, comme celui-ci dans le domaine de la logisitique. cet autre dans le domaine de la maintenance

Les limites de la Loi de Pareto…

Personnellement je trouve que le concept de Pareto est extrêmement génial, je l’adore, mais il faut comprendre aussi les limites du raisonnement.
Voici un exemple. Si vous avez un business avec la gestion d’un service clients, il n’est pas rare d’avoir certains problèmes avec des clients qui font “perdre du temps” et qui au final coûtent plus cher qu’ils ne rapportent à l’entreprise.
En effet il faut les guider pas à pas, les accompagner… Vous dépensez ainsi de l’énergie et du temps pour une rentabilité négative.
Or si vous appliquez la Loi de Pareto à la lettre vous pourriez (sans l’absolu) faire :
• Analyser la priorité des demandes, avec le business que cela rapporte.
• Isoler, voir arrêter de faire affaire avec vos clients non rentables
• Répondre aux demandes les plus rentables uniquement
• …
Or l’impact d’une telle politique aurait à moyen et long terme un effet négatif majeur sur votre réputation, sur le bouche à oreille, sur les éventuels procès… En effet on dit toujours qu’un client content en parle à 3 personnes, mais un client mécontent en parle à 10 (et fera un maximum pour vous nuire sur internet, sur les forums…).
A noter qu’il il peut être intéressant de proposer aux clients qui ont besoin de plus de services et d’accompagnement des prestations plus onéreuses.
Il faut donc appliquer la Loi de Pareto de manière intelligente… car la Loi de Pareto ne s’applique que pour les distributions “normales”.
C’est-à-dire que les opérations marketing, le talent des commerciaux, les facteurs psychologiques… viennent bouleverser cette Loi et font que dans de nombreux cas il faut aller plus loin.
Par exemple, si dans votre base clients vous avez un client qui fait que 1% du chiffre d’affaires, mais qui réalise chez un de vos concurrents 20% du chiffre d’affaires, avec Pareto vous allez totalement le négliger, alors qu’un commercial saura identifier ce gisement de croissance…
De même selon le secteur d’activité, la typologie de clients… c’est plus une Loi de type “Long Tail” qui va s’appliquer, voir une distribution totalement différente selon l’âge :
Par exemple, autant une grande surface fera ses ventes de DVD, de livres… sur une Loi de type “Pareto”, autant un spécialiste (libraire, marchand de DVD d’occasion…) verra ses ventes se réaliser plutôt via une multitude de produits ou d’artistes (en rouge dans le graphique) :
De même sur les mots clés, là encore il est parfois plus stratégique de s’intéresser à la long traine moins concurrentielle et plus ciblée, qu’aux 20% qui rapportent du trafic mais souvent peu ciblé ou ultra compétitif :
Enfin, La Loi de Pareto se limite à une analyse à un moment donné, or cette situation peut parfois avoir comme biais de manquer de perspective et de ne pas prendre en compte l’évolution de votre business dans les mois et années à venir.
Par exemple réaliser un partenariat, lancer un site… peut à court terme ne pas être rentable au sens de la Loi de Pareto, mais se révéler capital dans un plus long terme..

La Loi Pareto et la délégation

Malgré ses limites, la Loi de Pareto a pour bénéfice de nous obliger à prendre en compte que nous ne pouvons (et nous ne devons) pas tout faire.
Il est nécessaire d’apprendre à déléguer une partie de son travail et à ne pas vouloir tout faire soit même.
• Déléguer ou sous traiter ce qui est spécifique ou spécialisé.
• Se concentrer sur ce qui apporte de la valeur ajoutée.
• Renforcer ses points forts et moins investir dans les éléments négligeables
• …
Par exemple cela ne sert à rien de vouloir devenir un développeur quand on tient un site eCommerce, il suffit de connaitre les bases du HTML, et déléguer à son développeur 80% du travail…
Vous pouvez passer par des prestataires, des freelances… voire dans certains cas faire du Off Shore (voir l’articleRéussir en OffShore).
De grands marketeurs américains comme Ryan Deiss ou Trey Smith utilisent les sites de Freelance commehttp://www.freelancer.com/

«En avoir plus en faisant moins, voilà ma façon de voir le 80/20!»

Pour conclure, il faut appliquer la loi de Pareto avec une certaine philosophie, une certaine vision : en avoir plus en faisant moins, voilà ma façon de voir le 80/20!
C’est une excellente façon d’aborder ce que notre Pareto a avancé, puisqu’à partir de tout ça, on est vraiment en mesure de régler des problèmes internes que l’on ignorait l’existence et plus, de trouver une excellent solution à un problème qui surgit auprès de plusieurs entrepreneurs du web : être enfermé dans un monde où seulement 24h, 24 petites heures forment une journée complète.
Néanmoins la Loi de Pareto n’est pas une formule magique mais une façon de penser et d’analyser qui vous aide à prendre simplement de bonnes décisions pour gagner du temps et vous concentrer sur ce qui vous rapporte le plus.
Pour en savoir plus, vous pouvez consultez le site de Jean-Samuel Deshaies MarketingaDomicile.com avec de nombreuses astuces pour bien débuter sur Internet